Définir, classifier, rassembler par groupes, c’est un exercice d’encyclopédiste vous me direz. Pas seulement. En biologie, en anatomie, en zoologie, en médecine, la typologie, c’est à dire le classement de phénomènes, de concepts, de comportements ou d’entités biologiques dans des familles selon des critères a toujours joué un rôle important.
Ce que la typoologie et par extension la taxonomie permet, c’est d’établir des groupes, des identités, des similitudes observables dans plusieurs donnés ou phénomènes observables.
L’autre avantage que présente ce genre de méthode de classement est qu’elle permet de circonscrire ces phénomènes, de les délimiter sans que l’on en connaisse précisément les causes. Le DSM, peu importe sont numéro est essentiellement un ouvrage typologique ou les catégories ou diagnostiques sont établis par des définitions.
Le problème de ces familles, c’est que dans certaines instances cas nous ne connaissons pas précisément les causes physiologiques des troubles. Les définitions ont donc été construites par observations ou si vous voulez par l’observation des symptômes.
En bref, votre diagnostique d’aujourd’hui pourrait changer puisqu’au fond nous ne connaissons pas entièrement la cause de votre problème. Simplement, vos symptômes correspondent à un trouble et nous essaimons de vous traiter en conséquence.
Dans ce contexte, une approche humaniste de la santé mentale m’apparait essentielle. Le patient doit être l’étalon de tout succès.
Les traitements doivent tenir compte de ses besoins et de son contexte. En résumé, il devrait y avoir de la place pour des solutions adaptées à l’individualité, aux forces et aux particularités de chacun.