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Kéveune le dindon noir
je dormais en boule tranquille dans mon lit
j’avais soupé au kentucky su la rue king
première date, tchecke toé là bébé
on s’est frotté juste là, perdus dans l’entrée
icitte c’est plate, ça brette toute trop
deux shifts à pompe, lift tes poids crisse de vie
chu pogné dans c’te vie la, pas d’fun ni d’exit
ya se pogner l’aventure, se rapprocher
je trippe en sale, j’dors quand même mal le soir
encore une nuit bête, mon rêve stupide
OUUUIIIIIIINNNNRRRRRR!
je vois s’te bébitte noire sur mon couch
La vitre cassé, fuck mon salon salopé
Une ombre s’en vient par la porte, je criais
mes couvertes m’habrille par dessus la tête
y s’en vient en bas, fuck ça, claque je criais
y a dit mon totem : keveune le dindon noir
je vois s’te bébitte noire sur mon couch
Qui su-je, va savoir, fuck pas avec cru-je
Céline employée, sans affût en manque d’amour
j’ai cruisé l’homme musclé, cave doux transfuge
la tendresse ou? dans ses bras m’oublier, refuge
ses mots, ses sacres, ressentir la liberté
première date, parc, marche rien que du rêve
deuxième date, resto y tripote tout
ravagée par la honte je suis loin sous l’eau
j’veux pu, il dit j’y dois, me donner c’est sa loi
un service appelle un autre, rend moi ce corps
je vois s’te bébitte noire sur mon couch
tu seule avec, se laver sans arrêt, toujours
sale rien dire a personne sauf ses amies
a aurait du savoir, pas rencontrer ce louche
a en revenait pas qui faisait un ravage
son corps, sa confiance, percés , le sauvage
sa fenêtre entière a due être placardée
a fonctionne pu, perdue dans sa terreur
bleue des jours après le passage de l’oiseau
Céline, la victime crue du dindon noir
qui voit s’te bébitte noire sur son couch