Daphné sur le rivage
Je suis venu te dire
Que de toi je ne puis écrire
Que de joyeuses pensées
Je suis venu te dire
Que de toi je ne puis rêver
Que de grimaces
Et des sourires efficaces
Pourtant mes nuits sont des marathons
Je me tortille, je me dépense et j’erre
Prisonnier de mon silence éphémère
Je pressens la fin de ma course folle
Le moment ou je te trouverai, Daphné
Sur le rivage gris de ma destinée
Quelle parole maladroite nous séparera?
Ö ma fille et ma joie,
Quelle vérité t’apeurera?
Ö ma liberté et ma soie
Je suis venu te dire que dans tes bras
Hier, la lourdeur du quotidien s’effaça
Je suis venu te dire que tes yeux
Sont des feux qui m’appellent
Chaque fois que nous nous quittons
Merci de vouloir que je reste à tes cotés
Une station de plus,
Merci de me laisser tes bras pour me reposer
Une étreinte de plus
Si tu es devenue ma joie, ma liberté et mon cœur
C’est que tu m’a choisi sans contrainte
C’est que tu m’a cru bon dans la douleur
C’est que tu m’as défendu dans ma folie
C’est que tu m’as compris dans ma colère
Je suis venu te dire que les murs blancs
Auxquels tu as rêvé sont le canevas
De tout mes silences prévenants
Je les tapisserais d’émois vrais,
de moments complices avec toi
Si tu le désire
Je suis venu te dire que je t’aime
Même si je ne sais pas ce qu’est l’amour
Sinon une ballade populaire sur le FM
Ou bien une œuvre de troubadour
Mais à la fin,
Je suis surtout venu te dire merci,
Parce que ça me rend heureux
de te voir, de te parler
Alors Merci!