Scène 1, À l’ombre de Notre-Dame
Le décor s’assombrit, la scène est pleine de barbelés et la cathédrale en arrière-plan se révèle être N-D de Paris. Nous sommes en 1941. Un homme d’une trentaine d’années fait son entrée sur la scène (Gulliver), il porte un uniforme de soldat allemand de la deuxième guerre mondiale et une carabine immense en plastique blanc (qui ressemble plus à un aspirateur électrolux qu’autre chose) sur le dos, il est accompagné par une adolescente qui porte un costume d’officier SS noir, un fusil à la main.
Gulliver- Nous sommes à mi-chemin, si nous passons deux autres points de contrôle nous atteindrons le vélodrome et, peut-être, la cellule 67b.
Évelyne-Merde Gulli, tu aurais dû me dire que ton aspirateur était un »zappeur magique » j’aurais eu l’air moins idiote face aux contrôleurs.
Gulliver (sort son fusil »Electrolux »)-Si je t’avais dit que ce »machin » était un désintégrateur multifonction de la compagnie Liang entreprises du 47e siècle, tu m’aurais cru?
Évelyne-Pas plus que quand tu m’as dit qu’on irait chercher la »philosophie » en plongeant dans un portail temporel caché dans ton garde-robe, mais tu aurais au moins pu crier »fore » ou quelque chose avant de tirer sur un garde qui me serrait presque la main….
Gulliver (amusé)-Cet engin a un viseur télescopique à trois dimensions capable de viser au micromètre près…pas d’inquiétudes………