Pour ma tante,
Elle qui m’a enseigné la beauté des mots.
G.
Et le prince devint Roy
bohémien jusqu’à en mourir, il fuyait
enterré sous le joug malséant de la peur
rien ne le touchait, ni le soleil ni les fleurs
Il errait bleu, un mal sans nom l’habitait
Il servait les desseins d’une dame de jais
Sans merci, mercenaire, il semait la terreur
courrait-t-il à sa perte ou devant le malheur?
vaincre lui rappelait l’absence du parfait
jour de permission dans la clairière, un rien
le piaf noir, il n’avait jamais aimé bien
Toucher ce volatile irréel, sans égal
subjugué devant cette buse il se tint, coi
l’opacité couva ses baisers si parfaits
l’aube se leva et le prince devint roy