Au contact de cette femme il réalisa ce qui comptait pour lui : rêver, créer, laisser fuser tout ce qui le distinguait dans le monde.
Il ne cherchait ni à s’enrichir ni à s’élever.
Qu’une seule personne lise lui suffisait.
Communiquer, écrire était son motivateur, sa rampe de lancement.
L’essentiel pour lui c’était le plaisir qui venait quand il planait sur des idées, la joie qui accompagnait chaque surprise.
On lui avait dit que la créativité était comme une forme de magie.
C’était vrai.
Cet écrivain perfectionniste et marabout qu’il avait été, ce carriériste qu’il avait pensé être, toutes ses pensées négatives, ce n’était pas lui, ce n’était pas le meilleur de lui-même.
Il était né pour goûter le sucre addictif du grand n’importe-quoi, qui sous une impulsion inconnue se coalise et devient un joyau inattendu.