»Toute conclusion géométrique résulte d’un certain nombre de postulats; évidences observables qui prêtent à une vision conventionnelle du réel. La géométrie sociale n’échappe pas à ce principe. Le langage du savoir-vivre résulte d’évidences vécues et senties, de souffrances inavouables et irrésolues. C’est la rationalisation terrifiante de nos craintes qui préside à l’édification des normes sociales de comportement. Parce que tout est possible, parce que rien n’est sécuritaire dans l’expérience, l’on ressent le besoin de se construire une fiction rassurante que nous nommons tissus social, politesse, vertu ou foi au gré de nos besoins.’
-Hernani Leclerc, La confusion Idolâtre.’
Mimiques
Pourquoi Alexandre traverse-t-il la poétique?
Pour qui écrire en Alexandrins?
Outragé !
Frénétique!
Je tombe de Charabias en Taritatas!
Et je m’écrie : Quel fracas!
Attablé ici devant Baudelaire
Je me scandalise
Et j’en conviens
Ce rustre Alexandrin m’éteint
Et son référent m’épileptique
Chère forme Alexandrique!
Chaque fois que ton galbe me frise
C’est si convenu, si automatique
Que le frisson, dès lors me quitte
Notre hymen est un pari sans mise
Ma lecture, une amère déception
Ma foi que je suis polisson
Envers toi O Beaudelaire, mon échanson
Mais je n’y peux rien, je crève
Et je crie :
Tes putes nues à pleine page exposées
Ne valent même pas une larme de rosée
Cher proxénète, cher sadique je t’ai vu
Leur passer cette robe brodée d’épithètes
Qui les a fondues dans la brume alexandrique
Et tout mon être crie : vanité!
Finalement,
Je m’arrache, sachant bien
Que je suis ton fils
Beaudelaire….
Et qu’à cette pute, moi non plus
Je ne rendrai pas justice….