Avec toi j’ai vécu une seconde la passion interdite des condamnés.
Te souviens-tu?
J’avais percé ta bulle.
Je n’avais pas fait exprès.
Je t’avais promis de respecter tes choix. Pourtant une seconde plus tard je bondissais vers toi. Nos regards se sont croisés.
On s’est trouvé enlacés le temps d’une seconde : le désir nous a traversé. Mais j’ai aussi senti autre chose dans ton regard: Une vulnérabilité, une crainte.
J’ai su dès lors la voie à suivre.
Tu m’avais laissé entrer dans ta caverne, c’était un acte généreux de ta part.
Un acte de galanterie. Le doute qui t’agitait c’était la moindre des choses pour moi que de le respecter.
Par ce regard, en te dévoilant, tu m’as enseigné ma voie. À la galanterie, on devrait toujours répondre par la galanterie.
Dans ce monde de séduction, ce monde ou tout le monde tient le compte de nos conquêtes, je veux être celui qui répond présent quand je vois de la crainte dans les yeux d’une femme que j’aime.
Mon désir, il compte peu quand j’ai la force de m’occuper de toi comme tu le mérites.
Tel est mon engagement, respecter ton regard.
Montrer une tendresse sans défaut. Soutenir tout ce qui me sera révélé : les forces, les faiblesses, les conflits.
Sache que malgré les obstacles je serai toujours là, à ma façon. Je serai là à t’aimer sans souci du score, par la pensée, par la parole.
Je sais, c’est peut-être intense, idéaliste, irréaliste. Mais que veux-tu…
Je t’aime beaucoup. J’aime que tu occupes mes pensées.
J’aime tout ce que notre histoire m’apprend.
J’aime notre galanterie, ce fétu subtil que l’on pourrait oublier si facilement.
Mais surtout, je te souhaite du bien.