Cette dryade blonde aux yeux bleus avait le pied en sang.
Yan la libréra.
Puis l’elfe, toute excitée suivit le patriarche.
Yan, n’en formalisa point.
Le pionnier s’affaira à ses taches quotidiennes.
Il étendait chaque jour un peu plus le territoire de son empire.
Derrière Yan l’elfe marchait de pair, sans faute, inerloquée.
Tout ces projets, tout ces espaces, les avaient-il défrichés de sa main?
Elle s’en trouvait réduite à une méditation silencieuse
Qu’est-ce qui pouvait bien motiver Yan?
L’elfe se mit en quête de ce secret.
Elle fouilla tout les tiroirs de la maison de l’habitant : rien
Puis, possédée par le virus du jusqu’au-boutisme, elle s’obstina.
Sa quête devait fructifier son investissement en sagesse.
Elle s’embusqua.
Caché dans une tanière secrète,
Elle examina chacun des actes de Yan
Pourtant elle ne pouvait discerner le générateur de sa force.
Alors découragée, après plusieurs jours d’observation,
Elle vint simplement le voir.
Elle l’interrogea
Il répondit :
Je tire ma force de l’équilibre.
Un équilibre, un système.
L’elfe renouvela sa demande.
Quels étaient les éléments du prisme
Yan ne s’en formalisa pas :
J’existe dans l’espace entre mon projet de bâtisseur et mon projet de famille.
L’elfe douta….
Toutes ces choses demandaient beaucoup d’énergie….
Comment porter autant de lourdeur?
Par le pouvoir de la machine intérieure
Ce un système vraiment très complexe qui demandait un ajustement précis.
L’elfe rougit, intimidée.
Elle était déçue du fait que ce n’était pas juste un générateur.
Elle insista.
Yan lui répondit :
»Je tire mon énergie de chaque semence que je mets en terre. Leurs racines qui poussent sur ma terre sont aussi mes racines. Mais aussi, juste de rêver au résultat, juste de me sentir uni pour la vie à ma terre. Me comble d’aise. Cette terre est l’oeuvre de ma vie. »
L’elfe s’en retourna dans la forêt, satisfaite.
Elle avait trouvé le premier moteur de l’existance
Trouver ce qui constitue l’oeuvre de notre vie.