Tout commence dans le silence, le beau comme le laid, le concret comme l’abstrait, l’amour comme la colère.
Des figues cueillies partout germent une beauté surprenante.
Dans les branches oblongues et crochues, derrière la gêne, au centre de l’angoisse, elles se déclinent en chaînes de vérités sans défaut.
Pourquoi tout ce qui est beau est petit et faible?
Parce que ces faiblesses nous relient au monde qui nous entoure.
L’amour amollit lorsque nous somme faibles, que nous l’acceptons que et nous nous acceptons les un les autres dans un cercle d’empathie.
Alors….parlez vrai….parlez laid…laisser l’incertitude poindre.
Si vous en avez besoin, cachez-vous….
Investissez la laideur derrière la toile, subtilement ou alors utilisez l’humour.
Cachez-vous derrière le vocabulaire surdimensionné.
Utilisez les trésors de la langue française comme paravent.
Ou au contriaire écrivez moi un poème avec 6 sacres comme noms, adverbes et adjectifs.
Le véhicule est votre bouclier, votre temple, votre protection.
Sa stucture importe peu.
Tout ce qui est vrai mérite d’être exprimé.
Si vous en avez la force, inventez la façon de percer le mur du silence.
Car je ne connais pas de plus grande souffrance au monde, que ce silence qui amplifie mon trouble.
Et je ne connais de plus grande communion, que d’exprimer les vérité à ceux qui me reconnaissent.