Ce matin je suis assis ici et je pense au deuil qui t’habite.
Ce deuil jalonne depuis longtemps l’Odyssée de ta vie.
Face à la mort, à la souffrance, à l’absence je suis impuissant.
Tout ce que je peux t’offrir c’est ma main tendue.
Ce chemin de ronces au milieu des arbres effeuillés je peux le parcourir avec toi.
Pour une raison qui m’échappe j’ai confiance.
J’ai confiance que le chemin mènera à bon port, que les arbres fleuris nous attendent au bout.
À la fin du deuil, une destination fantastique t’attend.
Est-ce Jérusalem? Rome? La Havane? Ottawa? Neufchâtel?
Tu es le capitaine, tu iras ou ton jugement et ton instinct te poussent.
Moi je m’estime juste chanceux de faire une partie du chemin avec toi.