Tout de sorte de publicités, de messages, de philosophie que nous consommons affermiraient à notre corps défendant l’illusion de la toute puissance de la volonté.
Celle-ci n’est cependant pas en fait qu’une seule instance de notre être.
La matrice de notre pensée évolue d’elle-même avec le temps.
C’est normal, nous sommes des entités biologiques bercées à la fois par nos expériences et par la vitalité de la chair, par son souffle.
Ce souffle ignore tout à fait nos tentatives pour circonscrire le moi à une identité ontologique toute-puissante.
Une partie de nous-même échappera toujours en partie à notre contrôle.
Avoir une identité qui évolue dans le temps est super sain et miraculeux.
Changer est un fait de la nature, portée dans chacune de nos cellules.
De même, notre corps est fait pour se régénérer de lui-même.
Quand on vous vante le pouvoir du Scan corporel ou quand vous lisez sur le Tao indéfinissable, en fait, ce qui vous est proposé est de travailler l’harmonie avec son corps.
Le processus demande que l’on laisse le corps travailler, en se reposant, ce qui signifie concrètement lâcher-prise sur ses pensées conscientes.
C’est quand je lâche prise que mon corps régénère, comme quand je dors.
Tout simplement.